Actions humaines

Le beau bidonville.

Et si Harpagon nous laissait au moins des poubelles !

Nous avons tous cru en la bonne foi de certains hommes de veiller sur le Bénin, et ceci sur  tous les plans.  Nous avons osé croire que ces hommes nous conduiraient à la victoire dans tous les domaines. Pour nous, l’idéal qui anime toute vie, c’est le service et rien que le service à la nation pour le bien-être de tous les citoyens. Mais hélas le pari de la propreté de la ville de  Cotonou est loin d’être gagné. Aujourd’hui chaque endroit peut servir de dépotoir. Chacun fait le choix du coin qui l’arrange le mieux : Les voies,  les ponts, les rails et que sais-je encore ? Hé bien les conséquences drastiques sont là et personne ne l’ignore.

Sachets plastiques, excréments d'hommes, déchets de tout genre, voilà le visage que présente la plage de Fidjrossè à Cotonou au Bénin. Ces déchets toute catégorie confondue, qui jonchent le bord de cette mer, loin d'être les résultats des actions d'espèces sous-marines, proviennent des hommes.  Pour les milliers d'humains qui prennent d'assaut cette plage tout les week-ends, la propreté demeure un sujet moins important. Pourtant, nul ne  l'ignore: la plage est un cadre idéal de toute forme de rencontre, de repos, où l'on bénéficie de la tranquilité, de l'air pur, loin de tout bruit nuisible et de toute fumée âcre etc. Mais peut- on parler de la tranquilité dans un environnement en proie à la saleté? Puisque la tranquilité, c'est aussi la garantie d'une bonne santé et du bien-être. L'ai pur est-il possible à la plage lorsque la population riveraine en file indienne y fait son besoin? Ce qui affecte sans doute les espèces sou-marines. La plage de Fidjrossè connu surtout  pour les grands rendez-vous musicaux, demeurent quand même dans son état de grande insalubrité. La vraie question est: A qui incombe la responsabilité de la propreté de cette plage? A tout le monde bien sûr, mais surtout à ceux qui doivent mieux l'exploiter et qui ne le savent pas, mais qui le savent et ne le font pas.